

Pour un inventaire plus rapide et précis, la technologie RFID (Radio Frequency Identification) est LA solution. Elle pourrait remplacer à terme le bon vieux code-barres. Mais attention : choisir le dispositif RFID adapté n’est pas si simple, et il faut bien gérer la distance de lecture tout en conservant la puissance maximale de l’antenne. À la clé : un vrai gain de temps pour se consacrer à des tâches à valeur ajoutée.
Qu’est-ce que la RFID ?
La RFID UHF* est un système d’identification par radio fréquence à longue portée qui ne nécessite ni contact physique ni contact visuel. Elle permet d’identifier de façon unique un objet ou une personne, comme une empreinte digitale.
Constituée d’une antenne, la puce RFID renvoie une onde détectable à distance par un lecteur, dès lors qu’elle se trouve dans son champ électromagnétique. Ainsi, elle peut être lue quelle que soit sa position ou sa situation. C’est la taille de l’antenne couplée à la puissance du terminal qui détermine la distance de lecture.
* Radio Frequency Identification : identification par radio fréquence à Ultra Haute Fréquence.
Evaluer la bonne distance de lecture des puces RFID et repérer les obstacles
La puissance de l’antenne (entre 500 mW et 1000 mW), permet de lire une puce RFID à une distance que l’on peut moduler. Une partie de la problématique RFID repose sur la gestion de cette bonne distance, afin de ne pas risquer d’inventorier au-delà d’une zone déterminée et tout en conservant une puissance maximale (qui en Europe ne doit pas dépasser un watt pour des raisons réglementaires).
Pour cela, il est indispensable de faire une analyse très précise des zones où sont positionnées les puces RFID sur les objets : des tests sont établis pour calculer les distances les plus adéquates et analyser la façon dont on va intégrer cette technologie.
La lecture est une étape essentielle. Dans une entreprise, les obstacles électroniques potentiels sont légion. Le champ électromagnétique émis par des appareils comme les ordinateurs, les smartphones ou les capteurs divers peut perturber les signaux émis par la puce RFID. Il est important de connaître tous ces signaux avant d’installer de telles solutions, et de rester en veille permanente sur les avancées technologiques.
Des puces RFID miniaturisées adaptées à tous les milieux
Il y a encore quatre ans, les puces RFID pouvaient mesurer jusqu’à deux centimètres d’épaisseur. Aujourd’hui, elles accusent à peine trois millimètres, ce qui reste encore épais à l’heure de la miniaturisation, mais le progrès est patent. Il existe par exemple des systèmes sous forme de fils à tisser pour équiper des vêtements. Dans le domaine de la métrologie, on rencontre des tags RFID spécifiques en céramique de cinq millimètres. Sur les objets en métal, les ondes radio peuvent aisément « rebondir », il faut donc bien positionner les puces RFID.
Au final, si la forme, la taille et les matériaux utilisés s’adaptent à de nombreux environnements (industriel, tertiaire, médical, hôtellerie, luxe, art…), il reste indispensable de mener un état des lieux sur le terrain pour connaitre les besoins réels et analyser les éventuelles difficultés de mise en œuvre.
Choisir la bonne puce et la bonne distance de lecture reste toujours une problématique terrain.

Expertise RFID
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Etiquettes RFID
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